Revue des Études Anciennes
13/03/2019
di Éric Morvillez, Comptes rendus, Revue des Études Anciennes, Tome 120 2018, N° 1, pp. 259-269

L’intérêt pour la villa de Piazza Armerina et son territoire ne n’est jamais démenti depuis le dégagement complet de la demeure, malheureusement opéré de manière beaucoup trop rapide dans les années 50. Après les premiers travaux stratigraphiques d’Andrea Carandini pour tenter de préciser la datation dans les années 70, colloques et journées d’études se sont succédé, sur le plan local et international, ouvrant des discussions âpres sur la chronologie de la villa et de ses pavements. Les nouveaux sondages du Surintendant de Miro au début des années 80 avaient déjà bien entamé les certitudes des tenants d’une réalisation de la villa en une unique campagne de travaux. Les publications se sont multipliées depuis les années 2000, sans compter la parution d’un nouveau guide de visite, illustré de parlantes reconstitutions en images de synthèse. Les deux journées d’étude organisées à Piazza Armerina en 2010 autour de la villa et de son environnement dans le centre de la Sicile ont trouvé leur juste place dans la série des volumes de Seia. Elles bénéficient des avancées apportées par les nouvelles fouilles promues par l’université de la Sapienza de 2004 à 2010 – et qui se sont poursuivies – sous la direction de Patrizio Pensabene. Alors que paraissait l’année dernière chez Picard une nouvelle synthèse sur la villa du Casale, sous la plume de Brigitte Steger, le volume prend pour l’histoire de la villa un indéniable intérêt, en particulier pour les spécialistes d’architecture domestique.
Après un mot d’introduction de Maurizio Oddo, Francesco Paolo Rizzo, responsable de la publication, place les journées de 2010 dans la longue ligne des rencontres de l’Université de Macerata depuis 1964. Le volume de 352 pages, illustré en noir et blanc, propose pas moins de 15 communications. Nous nous pencherons tour à tour sur elles dans l’ordre du livre, mais en insistant plus particulièrement sur les avancées et hypothèses nouvelles proposées sur la villa tardive du Casale au centre des préoccupations de ces journées. Pour éviter les confusions sur les salles de la villa décrite, en cas de besoin, j’utiliserai la nomenclature du plan d’ensemble récent de P. Pensabene (fig. 2 p. 90, repris du plan de Gentili plus lisible, fig. 1, p. 152)...

http://www.revue-etudes-anciennes.fr/;

Riferito a

SEIA n.s. XV-XVI 2010-2011

Rizzo Paolo Francesco (a cura di)
Anno: 2013
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